Autrefois, les chrétiens servaient la fameuse « galette des rois » le jour de l’Épiphanie (6 janvier), pour commémorer l’adoration des rois-mages,
et honorer Jésus comme l’enfant-dieu.
Cette pratique serait une adaptation d’une vieille coutume romaine qui avait lieu lors des Saturnales, grande fête en l’honneur du dieu Saturne qui
durait sept jours et où « tout était permis ». Dans cet élan ludique, les romains utilisaient alors des fèves comme bulletin de vote pour élire le roi du festin !!!
De nos jours, tous les dimanche midi du mois de janvier, sont l’occasion pour nous de déguster en famille (ou entre amis) une bonne galette
des rois aux amandes… Huumm, j’en ai déjà l’eau à la bouche !
Selon le « rituel » (et pour éviter la triche), le plus jeune doit se placer sous la table, pour commencer la distribution des parts. On lui
demande alors « Pour qui celle là ? ». Lui, répond, et ainsi de suite… La tradition veut, que celui qui trouve la fève, doit désigner un roi (ou une reine) et
l’embrasser. Et ce sera lui (ou elle), le dimanche suivant, qui sera chargé de cuisiner (ou acheter) la prochaine galette des rois.
La fève est, pour certains, un véritable objet de collection (cette pratique s’appelle la favophilie). Aujourd’hui, on trouve plus
généralement dans les galettes, surtout des fèves en porcelaine. Mais attention, cela n’a pas toujours été le cas ! Au tout début, nos ancêtres marmitons cachaient réellement de vraies fèves de
haricot… Puis, par la suite, on utilisa des pièces d’argent ou d’or (je vois que ça vous intéresse davantage mais attention, ça brûle…), avant de passer à la porcelaine à la fin du 19ème siècle,
ou au plastique…
On trouve aussi une autre forme de galette dans le Sud de la France (brioche aux fruits confits) et des traditions similaires
ailleurs dans le monde (King’s cake américain, Tortell del Reis catalan…).
Il y a encore une vingtaine d’années, on trouvait encore des galettes feuilletées dans les pâtisseries, mais désormais c’est la galette
fourrée à la frangipane qui a la vedette depuis fin novembre (!!!) jusqu’à fin janvier. Il faut dire que c’est certainement l’un des gâteaux les plus rentables qui soient pour un
pâtissier… et les moins compliqués à faire !
Une bonne raison pour la préparer soi-même...et donc
voici ma recette
pour 8 belles portions
2 grandes pates feuillettées
125gr d'amandes en poudre
125gr de sucre moi je mets 120
125gr de beurre
2 oeufs + 1 jaune
1 cuillère de rhum facultatif
moi je mets deux a trois gouttes d'amandes amères pour relever
four préchauffer a th 7 220
travailler le beuure mou avec le sucre bien blanc
ajouter l'amande en poudre + les oeufs
mettez une pate avec la feuille sur la plaque de cuisson
garnie le centre jusqu'a 2cm du bord
humectez les bords
mettre l'autre par dessus colmatez avec les doigts ou avec une fourchette
dorer avec l'oeuf
avec une pointe de couteau faites des croisillons
faites un ou deux petits trous discrets si vous ne voulez pas qu'elle gonfle trop
four 4
alors bon appétit